La fin du rêve américain. Espion contre espion: La fin de l’histoire américaine commence en Amérique

Alors que les observateurs d'Amérique du Nord et d'Europe occidentale sont profondément préoccupés par la fin de l'empire américain, le reste du monde oscille entre un soupir de soulagement à la perspective et un sentiment d'émerveillement et d'amusement quant à ce que signifie exactement cette «fin». Sera-ce avec un big bang ou juste un gémissement pathétique? Et pendant que nous y sommes, quand, je vous prie de le dire, cette «direction du monde libre» a-t-elle commencé, pour qu'elle se termine maintenant, sauf avec une puissance militaire brute et une constellation de bases militaires à travers le monde pour l'exercer?

Dans un récent essai réfléchi, End of Empire, l'éminent historien américain Andrew Bacevich a avancé son argument sur les raisons pour lesquelles il croit que "le soleil s'est couché sur l'empire américain".

En tant que critique convaincante de l'impérialisme américain, la conclusion chirurgicale précise et honnête de Bacevich est maintenant corroborée par le soulèvement massif contre la pauvreté structurelle et le racisme endémique qui a mis le feu aux rues des grandes zones urbaines d'un océan à l'autre.

«L'ère de la domination américaine est maintenant révolue», observe Bacevich, «les Américains ne peuvent donc plus se permettre de se livrer à la fiction de leur caractère indispensable, chéri dans les cercles d'élite […] Subordonnant le bien-être du peuple américain à des impératifs ostensibles de le leadership mondial – permettant ainsi au racisme, aux inégalités et à d'autres problèmes de s'aggraver chez nous – est devenu intolérable.

Cette Amérique a-t-elle déjà été un leader ou juste un intimidateur? A-t-il jamais eu l'autorité morale de diriger une Terre terrorisée?